Chez toi aussi, les devoirs du soir ressemblent parfois à une zone de combat? Chez nous, avec un ado multi-Dys et TDA, c’est souvent le moment le plus compliqué de la journée.
Entre la fatigue, la concentration qui s’évapore en deux minutes chrono, et les “j’y arrive pas / je suis nul”, il m’est arrivé de finir en larmes autant que lui.
Mais à force d’essais (et d’erreurs !), j’ai trouvé quelques astuces qui rendent ce moment moins explosif.
Pas parfait (loin de là), mais suffisant pour avancer sans que tout le monde finisse vidé.

Pourquoi les devoirs sont un défi particulier pour les enfants Dys/TDA
- Fatigue énorme après une journée d’école déjà très énergivore.
- Difficultés de concentration (TDA → zap rapide, besoin de bouger).
- Lecture, écriture, mémoire de travail (Dys) = double effort.
- Sentiment d’échec renforcé (“je suis nul” / “les autres y arrivent”).
Résultat : un cocktail qui explose vite si on ne s’adapte pas.

Ce qui a aidé chez nous (astuces concrètes)
- Découper en mini-séquences
10-15 minutes max, avec des petites pauses (eau, mouvement, respiration). - Changer le support
Ardoise, tableau blanc, post-it colorés, applis ludiques → tout sauf la feuille classique qui peut bloquer. - Routine visuelle
Une petite fiche “plan de bataille” : on commence par X, puis Y, puis on arrête. Ça rassure et ça structure. - Jouer avec le chrono
Un timer visuel (sablier, appli, Time Timer) : l’enfant voit la fin approcher, ça évite le “ça va durer toute la nuit !”. - Valoriser chaque pas
Même 2 phrases copiées sans crise = victoire. Je souligne, je félicite, je montre que c’est bien.

Les outils qui font la différence (testés & approuvés)
- Applications : Cantoo Scribe
- Jeux éducatifs : Roomy Memo pour la mémoire, Dobble, Timeline, Qui paire gagne, Zombie Kidz pour l’attention et la stratégie.
- Supports visuels : surlignage, couleurs, schémas.
- Aides extérieures : parfois, passer par l’orthophoniste ou un proche évite le conflit parent/enfant
Non, les devoirs ne deviendront jamais un moment de pur plaisir chez nous (et je crois que ce n’est pas grave). Mais avec ces petites adaptations, on passe de la crise quotidienne à des soirées plus respirables.
Et surtout, j’ai compris une chose : mon fils n’est pas “fainéant”. Il a juste besoin d’un chemin différent pour apprendre. Et ça, ça change tout dans ma façon de l’accompagner.
Et chez toi, comment ça se passe les devoirs ? Tu as trouvé des petites astuces qui aident ?
Partage-les en commentaire, ça peut sauver d’autres parents épuisés
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