Sur de nombreux blogs et sites, on peut lire des articles sur cette période redoutée du “Terrible Two”, qui peut débuter dès 18 mois et se prolonger jusqu’aux 3 ans de l’enfant. On espère toujours que cette phase ne débutera pas trop tôt, mais lorsqu’elle frappe à ta porte, c’est toujours trop tôt pour les parents.

Il y a encore quelques mois, je me vantais de la chance d’avoir un Stitch bien sage, se comportant comme un enfant de deux ans. Il ne faisait pas beaucoup de caprices, écoutait plus ou moins bien, mais ça, c’était avant…

Oui, depuis plusieurs semaines, nous faisons face à une métamorphose de Stitch en un petit démon. Le gentil garçon qui câline sa maman et qui lui donne des bisous est toujours là, mais par moments, un autre “Stitch” émerge en disant “non” à tout, et l’habiller se transforme en une véritable course-poursuite.

Dès que nous sortons et qu’il n’obtient pas ce qu’il veut, il se lance dans une “crise” en public, et j’ai l’impression que tous les regards sont braqués sur moi. Certaines personnes sont compatissantes, tandis que d’autres semblent me juger en pensant que je n’ai aucune autorité sur mon enfant.

Dans ces moments-là, je rêverais d’être une petite souris pour me faufiler dans le premier trou venu, mais la réalité est bien différente. Parfois, j’essaie de lui expliquer pourquoi je dis “non”. Parfois, cela fonctionne immédiatement, et parfois, il persiste encore plus.

Au début, j’avais tendance à m’énerver davantage, mais j’ai rapidement compris que cela ne faisait qu’aggraver la situation. Adopter un ton plus léger semblait lui permettre de mieux comprendre.

À la maison, je n’hésite pas à le punir en le mettant dans sa chambre (pour 2 minutes) lorsque son comportement est inacceptable, tout en lui expliquant toujours la raison de cette punition.

Avec mon mari, nous nous efforçons de rester cohérents et solidaires, formant ainsi un front uni contre notre Stitch, qui ne doit pas percevoir de faille dans notre unité.

Bien sûr, il aime nous tester, mais nous essayons de rester fermes et de tenir bon (je dois avouer que par moments, c’est vraiment difficile pour moi).

En ce moment, je fais beaucoup de recherches pour savoir ce qu’il convient de faire ou non. Être parent n’est pas une tâche facile.

En écrivant ce billet, j’essaie aussi de me mettre à la place de Stitch, qui a 2 ans et demi. Cela ne doit pas être facile pour lui. Il découvre de nouvelles émotions, notamment la frustration, et réalise que maman et papa ne sont pas là pour satisfaire tous ses désirs.

Je sais qu’il n’existe pas de solution miracle, que c’est une étape inévitable à franchir. J’essaie de rester positive en me disant que ce n’est pas si terrible que ça, n’est-ce pas ? (Oui, je pratique l’auto-persuasion.)

En somme, vous lirez certainement de nombreux articles sur ce sujet à partir de maintenant, et Tigrou va suivre…