Notre parcours pour devenir parents : de l’attente, des fausses couches… à notre miracle

Début 2008, avec mon chéri – devenu mon mari depuis – on s’est senti prêts à devenir parents.

Moi, ça faisait déjà un moment que j’en avais envie… mais j’ai mis du temps à lui avouer. Quand on a commencé les essais bébé, on pensait que ce serait simple. Rapide. Presque évident. Spoiler alert : ça ne l’a pas été.

Les mois passaient. 1, 2, 3… 6 mois. Toujours rien. Sur Internet, je lisais que la moyenne pour tomber enceinte était de six mois. Alors j’ai acheté des tests d’ovulation, j’ai commencé à tout noter, à calculer… à espérer.

Et enfin, fin 2008, ce test tant attendu a été positif !

Je me sentais différente depuis quelques jours, très fatiguée. Heureuse aussi. Je me souviens avoir glissé ce test dans une boîte avec une tétine, acheté à la pharmacie du coin, pour le lui offrir. Ce soir-là, on était sur un petit nuage…

Mais quelques jours plus tard, tout s’est écroulé.

Je saignais. J’ai appelé mon gynéco, fait une prise de sang… et le verdict est tombé : je faisais une fausse couche. Notre tout premier bébé… celui qu’on avait déjà commencé à imaginer… n’était plus là.

On ne savait pas ce que voulait dire « fausse couche ». On l’a appris à nos dépens.

EDeuxième grossesse, deuxième douleur

Les mois ont passé. J’ai fait le test de Huhner. Pas catastrophique. Fin 2009, nouveau test positif. Mais cette fois, pas de joie explosive. Juste de l’angoisse.

Et j’ai bien fait de me méfier.

Quelques semaines plus tard, j’étais à l’hôpital, pliée de douleurs. Deuxième fausse couche. Deuxième cœur brisé.

Pourquoi moi ? Est-ce que je serais maman un jour ? Pourquoi je n’arrivais pas à dépasser les 3 mois de grossesse ?

On a commencé à envisager un spermogramme pour mon mari… mais à force de tout calculer, noter, espérer… on a décidé de faire une pause.

On a pensé à nous. À notre couple. À notre futur mariage.

Et puis, la vie…

En 2010, on s’est mariés. Et là, on a misé sur le bien-être : j’ai perdu 10 kilos, commencé l’acupuncture, pris de l’homéopathie pour booster ma fertilité, et surtout : j’ai pris soin de moi.

J’ai aussi changé de gynéco, sur les conseils de ma cousine.

Et le 16 septembre 2010, deux mois après notre mariage… un nouveau test positif.

Mais cette fois, impossible d’être pleinement heureuse. Je n’y croyais pas. Je me répétais : « Jamais deux sans trois… » J’étais terrifiée.

On a gardé le secret jusqu’à l’échographie des 12 SA.

Et ce jour-là, on a rencontré notre miracle : notre petit bébé.

Notre famille, notre victoire

Quelques années plus tard, un deuxième miracle : notre Tigrou, arrivé plus vite que prévu… mais tellement aimé.

Parfois, je les regarde et je n’en reviens pas. Ce sont eux, les bébés qu’on attendait, qu’on espérait, qu’on avait tant rêvés.

Un message pour toi, qui passes peut-être par là

Chaque parcours pour devenir parent est unique.

Le mien n’est pas le plus long ni le plus compliqué, mais il m’a transformée. Il m’a appris la patience, la résilience, et l’amour inconditionnel bien avant de devenir maman.

À toi qui espères encore, qui attends, qui pleures, qui doutes… je t’envoie toute ma tendresse.

Je te souhaite de tout cœur ton propre miracle, le plus vite possible.