À 23 ans, avec mon chéri (devenu mon mari en 2010), l’envie d’avoir un bébé était là. Nous étions ensemble depuis plus de 6 ans, tous les deux en CDI, prêts à fonder une famille.
Mais voilà… les mois passaient, et aucune grossesse en vue.
Quand l’attente devient difficile
Au bout de 6 mois d’essais, j’ai commencé à me poser beaucoup de questions.
D’ailleurs après 6 mois sans grossesse, j’ai commencé à me poser des questions. D’après Santé publique France, on conseille de consulter si après un an d’essai bébé il n’y a pas de grossesse.
Et je me suis inscrite sur des forums comme Doctissimo, et cela m’a aidée à échanger avec d’autres femmes. J’y ai même rencontré une amie qui traversait les mêmes doutes.
J’ai commencé à suivre mon cycle :
- prise de température,
- tests d’ovulation,
- documentation sur la fertilité.
On ne réalise à quel point concevoir un bébé peut être complexe qu’une fois qu’on est soi-même en essai.

Les premiers examens et la fausse couche
Après un an, ma gynécologue m’a prescrit un test post-coïtal (test de Hühner). Les résultats étaient bons. Quelques semaines plus tard, je suis tombée enceinte… mais j’ai fait une fausse couche très tôt.
Ce fut une épreuve difficile, même si je me disais qu’il valait mieux que cela arrive au tout début. Heureusement, ma famille et mes amies m’ont beaucoup soutenue
Les jugements et les phrases blessantes
Je n’ai pas eu de réflexions trop dures, mais j’appréhendais beaucoup. Certaines phrases sont difficiles à entendre :
- « Vous ne savez pas faire d’enfant ? »
- « Tu y penses trop. »
Même si souvent ce n’est pas méchant, ces mots font mal.
La deuxième fausse couche et une pause nécessaire
Quelques mois après, nouvelle grossesse… et nouvelle fausse couche. Le moral était au plus bas.
Avec mon mari, nous avons décidé de mettre les essais entre parenthèses pour préparer notre mariage. J’ai aussi changé de gynécologue.
Enfin, la bonne nouvelle
Après le mariage, j’ai repris les rendez-vous médicaux. Quelques semaines plus tard, j’apprenais que j’étais enceinte de Stitch.
C’était un vrai petit miracle pour notre famille, surtout que ma maman était hospitalisée à ce moment-là.
Mon message aux autres femmes
Quand l’envie d’un enfant est là mais que la grossesse tarde, c’est un chemin difficile, fait d’attente, de doutes et parfois de pertes douloureuses.
Mais il ne faut pas perdre espoir. Chaque histoire est différente, et même si la mienne a été plus simple que celle de beaucoup d’autres femmes courageuses, je veux dire qu’il faut toujours y croire.
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Eh bien le chemin n’a pas été facile, je ne connaissais pas du tout ton histoire ! Mais oui tu es un bel exemple qu’il faut toujours y croire !
<3 merci beaucoup